Mélancolie du temps
Inexorablement les heures suivent leurs cours
S’approchant doucement de l’aller sans retour.
On passe des journées attendant le moment
Et quand nous le vivons il n’est qu’un instant.
Insignifiant moment durement éphémère
A peine vécu qu’il est déjà derrière.
Il ne reste de lui que pensées, souvenirs
Une infime lueur qui vient alors nourrir
La froideur douloureuse des limbes de l’oubli
Un instant de bonheur au centre des soucis.
Méandres temporaires où mon bateau dérive
Tempête de tourments sur la coque chétive
Ou subtils bercements des instants de bonheur.
Clepsydre de la vie s’écoule avec rigueur
Car déjà le présent est devenu passé.
Mélancolie du temps qui étreint mes pensées.
Angelina - le 2 juillet 2007