Dédié à un morceau de Chopin
Oraison maritime
Le bruissement des vagues et le son du piano
Mélange en harmonie, la mélodie de l’eau
Toute emplie de tristesse, de douceur inspirée
Apporte nostalgie à mes sombres pensées.
Car mon cœur est broyé à chaque martèlement
Chacune de ses notes fait naître un sentiment
D’affliction abyssal et d’obsédants regrets
Quand le son de sa voix s’est éteint à jamais.
Le murmure des vagues finit de me noyer
Dans une mer de larmes où je ne sais nager
S’insinue dans mon âme jusqu’à l’écœurement
Submergeant mon chagrin inexorablement.
Angelina - le 16 juillet 2007